Le bureau exécutif national du Syndicat national des journalistes a repris ses travaux, jeudi 13 mars 2008, à la maison de la presse Tahar Djaout, à Alger. Trois questions étaient à l'ordre du jour de cette réunion : le statut du journaliste, la préparation de la Journée mondiale de la liberté de la presse et la situation organique. Les membres du bureau ont par ailleurs passé en revue la situation du syndicat. Proposition du syndicat à l'origine, l'avant-projet portant statut du journaliste, élaboré par une commission mixte entre le SNJ et le ministère de la Communication, avec l'apport du ministère du Travail et des spécialistes en la matière, est fin prêt. Le syndicat s'en félicite et espère que cet avant-projet, actuellement au niveau du secrétariat général du gouvernement, sera soumis à l'approbation du gouvernement dans les meilleurs délais. Rendez-vous annuel si cher à la corporation, la Journée mondiale de la liberté de la presse, le syndicat prévoit de la célébrer cette année à partir d'Oran avec, simultanément, des activités à travers de nombreuses wilayas du pays. La situation socioprofessionnelle des journalistes ainsi que la dépénalisation du délit de presse seront les thèmes centraux de cette célébration. Le syndicat constate d'ailleurs avec stupeur et inquiétude le retour brutal du harcèlement judiciaire à l'encontre des journalistes. Les affaires du directeur et du chroniqueur du quotidien El Watan et les correspondants respectifs des quotidiens Echourrouk à Jijel et Ennahar à Annaba sont autant d'éléments qui accentuent cette inquiétude. Le syndicat, qui condamne vigoureusement cette campagne de harcèlement, exprime son entière solidarité avec les confrères susmentionnés et les assure de son indéfectible soutien et appelle les autorités à mettre immédiatement un terme à ces procédés d'un autre âge. P/le bureau exécutif national