Bientôt auront lieu les élections pour le renouvellement des organes de gestion de ces structures. Les professionnels de la pêche y trouveront le lieu idoine pour faire part de leurs préoccupations. Les Chambres de pêche et d'aquaculture des sept wilayas de l'est du pays ne comptent que près de 5 000 adhérents parmi les marins pêcheurs, inscrits aux registres maritimes. Il faut souligner, de prime abord, que ce chiffre demeure relatif, permettant aux chambres de pêche et d'aquaculture d'être de véritables tribunes d'expression et de creuset, où la corporation des professionnels de la pêche peut faire part ses préoccupations correspondant au développement du secteur, et par la même occasion améliorer leurs revenus. Outre les problèmes de la pièce de rechange ou autres équipements nécessaires à l'activité de la pêche, ce secteur, en phase de réorganisation, fait également face aux besoins en formation et informations quant à l'application des textes qui le régissent. C'est dans cette optique que s'est tenue mardi dernier une rencontre régionale consacrée à la préparation des élections pour le renouvellement des organes de gestion des Chambres de pêche et d'aquaculture de 7 wilayas de l'Est (Annaba, El Tarf, Jijel, Skikda, Bejaïa, Sétif et Guelma), en présence du directeur général de la Chambre nationale de la pêche et de l'aquaculture, Tewfik Rahmani. Saisissant cette opportunité, ce dernier a invité les participants à faire de cette opération un nouveau point de départ afin de donner un nouvel élan au développement du secteur à travers l'implication des professionnels de la pêche, d'où la nécessite d'un travail de sensibilisation et de mobilisation de l'ensemble de la corporation, en prévision de cette échéance. Il a, en outre, mis l'accent sur le rôle des commissions de wilaya, chargées de la préparation de ces joutes électorales, dans la perspective d'aboutir à une représentativité de qualité susceptible de donner une nouvelle impulsion au développement du secteur de la pêche et à sa mise à niveau. Ces commissions sont composées chacune du directeur de wilaya de la pêche et de l'aquaculture, et ce en tant que président, du directeur de la Chambre, comme secrétaire, de représentants des coopératives et associations professionnelles de pêche, comme membres, et d'un délégué des professionnels libres. La Chambre de pêche et d'aquaculture de Annaba ne compte que 1 000 adhérents sur près de 3 000 marins pêcheurs inscrits. La même situation est également constatée dans les autres Chambres des wilayas du littoral, en l'occurrence Skikda, Bejaïa et Jijel, sans parler de celles de Sétif et de Guelma, qui ne comptent pas plus chacune de 50 adhérents. Il s'agit là d'une question qui mérite réflexion, ne serait-ce que pour expliquer le désintérêt des professionnels de la pêche vis-à-vis des Chambres de pêche et d'aquaculture, censées être les tribunes par le truchement desquelles ils peuvent soulever leurs problèmes, et proposer des solutions quant à une prise en charge.