Il a donc fallu attendre près de quatre mois pour connaître enfin le dénouement de l'affaire du blocage de l'installation de l'exécutif communal de Draâ El Mizan au cours desquels beaucoup d'encre et de salive ont coulé. En effet, c'est en l'absence des élus FLN et PT que le samedi 22 mars que le P/APC élu (FFS) a désigné les deux élus du RCD pour la 1re et la 3e vice-présidence ce qui fait une alliance FFS-RCD. Par ailleurs, comme nous l'avions rapporté à maintes reprises dans nos précédentes éditions, le RCD s'était engagé dans une coalition pour cinq années avec le FLN et le PT, non seulement pour exiger les trois vice-présidences, chose à laquelle le P/APC avait réagi par un refus catégorique, mais également pour travailler dans la transparence et une parfaite collégialité. Cependant le revirement à la dernière minute des élus RCD en reniant leurs engagements vis-à-vis de leurs pairs ne peut être prise dans le sens populiste de vouloir travailler au bénéfice de la population, mais bien plus de la stratégie politicienne du bureau régional du RCD de Tizi Ouzou de négocier les APC bloquées, comme c'est le cas pour Timizart ou encore celui qui est en suspens à Larbaâ Nath Irathène. Quoiqu'il en soit, alors que le FFS était acculé d'accepter de cohabiter avec les élus FLN, RCD et PT, comme c'est le cas pour la commune voisine de Aomar (Bouira), où le FFS avec une majorité relative a été contraint de céder les trois vice-présidences, il n'en demeure pas moins pour les élus de Draâ El Mizan d'œuvrer à hisser la localité au-delà du niveau du chef-lieu d'une commune et de daïra, mais à celui de wilaya auquel elle aspire d'autant plus que les retards à rattraper dans tous les domaines ne se comptent plus sur les bouts des doigts. Par ailleurs, il est attendu dans les prochains jours l'installation des différentes commissions.