Les souscripteurs des 100 logements de la cité Ahmed Abdelghani endurent une situation déplorable, selon M. Hocine A., leur représentant. « Nous avons souscrit depuis 2003 pour l'acquisition d'un logement LSP. Nous nous sommes acquittés de tous nos droits et nous avons même réglé les frais de viabilisation pour un montant de quatre vingt mille Dinars », devait-il déclarer. « Une fois les travaux achevés, un autre problème devait ressurgir, celui de la viabilisation. En effet, nos logements étaient dépourvus de toutes commodités. Nous étions privés d'eau, de gaz et même de l'évacuation des eaux usées. Pour ma part, j'ai dû occuper les lieux en l'état, ne pouvant faire face aux charges des frais de location du logement où je me voyais habiter pour une durée déterminée. Sans eau, nous sommes obligés de nous approvisionner chez les colporteurs d'eau. Quand à l'eau potable, nous nous la procurons chez d'autres colporteurs qui la commercialisent à prix fort », dit-il encore. « A ce problème vital de l'eau, vient se greffer celui de la bouteille de gaz. Il faut dire que notre cité est totalement isolée et juchée au milieu d'un ensemble immobilier encore en chantier. Il nous faut dès lors supporter toutes les nuisances sonores, le tout dans un cadre fait de poussière et de vacarme assourdissant des gros engins ». « Si à la fin du mois d'avril cette situation perdure, nous n'hésiterons pas à nous faire entendre, quitte à saisir la justice », menace-t-il. Le promoteur, de son côté, dit avoir honoré ses engagements : « Les logements sont achevés à 100%. Les installations intérieures, aussi bien pour l'eau que pour l'électricité, sont fin prêtes. Le local devant abriter le poste de transformation n'attend que d'être posé. Il en est de même pour les canalisations de l'eau qui, comme vous pouvez le constater, ont été placées à l'extérieur même de la cité. Il ne reste plus que le raccordement en eau et en électricité par les services concernés », explique-t-il.