Le collège de l'enseignement moyen Ibn Badis de Batna a abrité, samedi dernier, une nouvelle rencontre dans le cadre du programme Meda 2, qui a regroupé des responsables de l'éducation nationale et des experts de l'Union européenne. Le protocole d'accord, qui a été ratifié par les deux parties et dont la durée s'étale jusqu'à l'année 2009, vise particulièrement à valoriser les ressources humaines par le développement des outils de formation en gestion administrative et en pédagogie des cadres de l'éducation nationale, ainsi qu'en gestion des ressources humaines. Soutenu financièrement par l'Union européenne et l'Etat algérien, Meda 2 est un programme qui comprend plusieurs cycles de formation en matière d'éducation. Cette série de formations en est à sa 4e phase actuellement. Elle a comme objectif : la formation et le perfectionnement du niveau des directeurs et inspecteurs, aussi bien du palier primaire que celui du moyen. D'autre part, Meda 2 consiste également en l'attribution, aux directions de l'éducation nationale, des moyens financiers, pédagogiques et didactiques à même de faciliter la démarche d'un projet-établissement. « Cette formation est destinée aux directeurs des écoles primaires et des CEM, ainsi qu'aux inspecteurs », confie A.Boussem, directeur de l'éducation nationale de la wilaya de Batna. Et d'ajouter : « Le thème principal est le projet- établissement avec ses deux volets : administration et gestion, pédagogie et didactique. La question est comment amener les élèves à se familiariser avec les nouvelles méthodes d'apprentissage ? Cela ne peut se réaliser qu'avec l'application, et ce à travers un projet action-éducation. D'après les premières évaluations, nous avons obtenu des résultats satisfaisants au cours des trois cycles de formation ». Il est à noter que la wilaya de Batna a bénéficié de 6 subventions financières pour couvrir 4 écoles primaires et 2 CEM. « Meda 2 consiste en la mise en place de projets-établissements, qui doivent s'inscrire au sein de programmes de circonscription des directeurs d'établissements et inspecteurs de l'éducation nationale, et rationaliser l'aide extérieure de l'UE pour en améliorer la qualité », dira M. Maury, représentant de l'UE. Rappelons que l'Algérie n'a obtenu que 365 millions d'Euros, comparativement au Maroc et à la Tunisie qui ont raflé la part du lion avec, respectivement, 960 et 730 millions d'Euros.