Action n Une centaine de chefs d'établissements scolaires viennent de bénéficier d'un stage de perfectionnement en gestion et en management. La troisième étape de formation des directeurs des établissements des cycles primaire et moyen visant à développer leurs compétences d'encadrement pédagogique et de gestion des structures éducatives, s'est achevée, hier, mercredi, à Ghardaïa. Initiée par le ministère de l'Education nationale dans le cadre du programme d'appui et de soutien à la mise en œuvre de la réforme du système éducatif, en collaboration avec l'Union européenne (Programme Meda II), cette formation a été animée par trois experts en management de l'Union européenne. Elle a touché plus d'une centaine de directeurs d'école primaire et des collèges et une vingtaine d'inspecteurs d'éducation relevant de la wilaya, souligne-t-on. Cette troisième étape de formation a permis, selon un expert de l'UE, d'accompagner les chefs d'établissement dans l'élaboration d'un projet de gestion et de management de leur établissement scolaire. Cette étape, a-t-il souligné, a permis aux chefs d'établissements scolaires de la wilaya de Ghardaïa de maîtriser les outils conceptuels et méthodologiques de gestion et d'améliorer leur formation initiale et continue par l'acquisition d'outils modernes de gestion pédagogique et administrative ainsi que d'élaborer des projets-pilotes de leurs établissements adaptés aux exigences actuelles aux fins de les présenter à l'Union européenne pour un financement. La quatrième étape se déroulera, selon les experts de l'Union européenne, en avril 2008 à Ghardaïa. Huit chefs d'établissements scolaires de la wilaya de Ghardaïa ont élaboré des projets-pilotes de gestion d'établissements qui ont reçu l'aval de l'Union européenne pour leur financement, rappelle-t-on auprès des responsables de l'éducation de Ghardaïa. Le projet «Education MEDA II», initié en coopération avec l'Union européenne pour soutenir la réforme du secteur de l'éducation en Algérie, a été officiellement lancé en novembre 2005. Ce projet, financé à hauteur de 19 millions d'euros par l'UE, vise à «soutenir la réforme du secteur de l'éducation nationale en vue d'améliorer le rendement du système scolaire et la qualité de l'enseignement, et réduire les disparités régionales», relève-t-on. Ce projet, qui s'étend sur une période de quatre ans, permettra également «de bénéficier de l'expérience des pays européens en matière d'éducation», selon les mêmes responsables.