En 2007, 18 158 personnes se sont vu attribuer une carte de séjour vie privée et familiale, le terme choisi pour parler de régularisation sans clairement la nommer, signale l'association France Terre d'asile qui rappelle qu'environ huit cents dossiers seront déposés dans les préfectures à la suite du mouvement de grève des travailleurs en situation irrégulière soutenu par la CGT. « Rien de réellement massif dans tout cela ».« Pourquoi dans ces conditions, opposer, comme le fait le gouvernement, régularisation massive et cas par cas ? Le cas par cas historiquement et sémantiquement, c'est l'ouverture et le traitement d'un dossier au nom d'un individu », s'interroge FTA et de considérer que l'argument de l'appel d'air ne tient pas non plus. « Les travailleurs étrangers en situation irrégulière sont déjà en France. » « La complexité des situations locales dans les secteurs économiques dits sous-tension, comme critère de régularisation, opacifie l'ensemble de la démarche. De plus, la méthode gouvernementale, en renvoyant l'appréciation du dossier à la seule discrétion du préfet, alimente l'arbitraire. De la situation actuelle, ne sortira que de la confusion ». France Terre d'Asile considère que « la seule méthode pour s'en sortir reste la création d'une commission de sages, émanant de divers horizons, qui élaborerait des critères clairs, connus de tous et qui, surtout, s'imposeraient à tous ».