L'agriculture est lourdement affectée par la sécheresse. Près de 2 500 fellahs sont sérieusement plongés dans une profonde crise à cause des faibles rendements, notamment en matière de la céréaliculture. Ces agriculteurs espèrent trouver auprès de la CRMA des indemnisations pour atténuer un tel préjudice subi par cet aléa climatique. Selon le DSA, la pluviométrie n'a enregistré que 190mm jusqu'au mois de mai. Le même responsable a affirmé qu'il serait aux côtés des fellahs sinistrés, selon les lois et directives en vigueur. Il a aussi précisé que « le déficit de 20 000 quintaux d'orge pour le besoin des 197 000 têtes d'ovin, 45 000 caprins et 7 000 bovins nous met dans l'obligation de trouver une solution pour sauver notre cheptel ». Pour ce qui est du blé dure, tendre et l'avoine, les fellahs subiront un déficit respectif de 300 000q, 120 000q et 48 000q et ce, en se référant à une moyenne de 15q par hectare. A El farcha, Eddarga, sidi Mosbah, Oued Labiadhe et dans d'autres localités à travers les communes de khmisti et Ammari, les agriculteurs ont procédé prématurément au fauchage du blé et de l'orge. D'autres ont carrément loué leurs terres aux nomades venus de Djelfa, d'El bayadh et de Naâma pour qu'elle servent d'étendues de pâturage.
