La contraception et le diabète », « La tension artérielle chez le diabétique », « Les complications rénales », « Le pied du diabétique »... et autres sont les principaux thèmes qui ont fait l'objet d'une journée d'étude sur le diabète lundi dernier à Médéa. Des médecins spécialistes ont présenté des communications à l'intention d'un public nombreux dont les composantes étaient toutes concernées. Cette journée d'étude et d'information a été organisée par l'association El Amel des diabétiques de la wilaya de Médéa qui œuvre depuis 1996. 6127 malades adhèrent à cette association, 1500 d'entre eux sont des enfants et 3336 sont insulino-dépendants. D'après Morad Zitouni, président de l'association, cette maladie a connu une recrudescence à Médéa ces 15 dernières années. Le docteur Ali Zemir, dans son intervention, a déclaré que 20% des malades hospitalisés sont des diabétiques. Le diabète constitue incontestablement l'une des maladies chroniques les plus répandues chez nous, dans ce sens, Morad Zitouni dira que son association mène un combat permanent pour arriver à soulager les malades en mettant à leur disposition tous les moyens humains et matériels nécessaires. Cependant, l'objectif premier de cette association réside en la création d'une maison du diabétique ; une structure équipée pour prendre en charge tous les malades et ceux d'entre eux souffrant de complications qui résultent de leur pathologie comme la rétinopathie qui est de plus en plus répandue, la néphropathie diabétique, le coma sous ces différentes formes. Toutes ces complications nécessitent un équipement spécifique et ce serait une bonne chose qu'il soit disponible de façon permanente dans un endroit fixe, cela éviterait au malade bien des contraintes. Par ailleurs, notre interlocuteur a déclaré que les subventions accordées à son association sont très insuffisantes : « Nous lançons un appel aux responsables pour des subventions plus conséquentes et pour la réalisation de notre projet. »