Le gaz arrive à Haï Essabah Les ruelles et pénétrantes du quartier sont transformées en d'énormes tranchées que creusent les ouvriers d'une entreprise privée. Si elles sont incommodantes de par la poussière qu'elles soulèvent, ces tranchées n'en constituent pas moins une source de satisfaction pour les riverains. « Nous sommes privés de gaz naturel depuis plus de 10 ans et voir ces ouvriers creuser pour nous raccorder au réseau de gaz nous réconforte et nous fait oublier tous les calvaires endurés précédemment », confie un résident du quartier. Un boulanger que ces tranchées creusées à l'entrée de son établissement gênent, à ne point en douter, ses clients, n'en est pas moins satisfait. « Je suis actuellement approvisionné en fuel. Et le fait de me voir enfin raccordé au réseau de gaz naturel changera toutes mes habitudes », devait-il avancer avec satisfaction. Le responsable de la société, filiale de Sonelgaz, rencontré sur les lieux, nous confie que ce sont les 250, 160 et 364 logements qui sont concernés pour la mise en service du gaz naturel. Après les essais qui dureront quelque temps, les habitants de ces lotissements seront ainsi servis. Main basse sur les compteurs électriques à Haï Chahid Mahmoud Las de faire les frais des voleurs, les habitants de heï Chahid Mahmoud sont montés au créneau, hier, pour exiger des responsables locaux des mesures coercitives à même de mettre fin aux rapines des voleurs. Ce bourg déshérité, enserré entre Haï Bendaoud et Sidi El Bachir, est en passe de devenir le terrain de prédilection des voleurs des compteurs électriques. En 2007, pas moins de 300 compteurs électriques ont été dérobés par les voleurs qui ne trouvent aucun mal à les écouler dans les marchés à puces de la ville. Selon les témoignages des riverains, les voleurs en sont à « leur » 32e compteur électrique depuis le début du mois en cours. « Les voleurs profitent de l'obscurité et de l'insécurité régnante pour passer à l'action. Les gens qui se terrent chez eux ont peur de montrer le bout du nez, même s'ils suspectent la présence des larrons », affirment des habitants au bout du rouleau. Des plaintes déposées par les riverains sont restées lettre morte.