La Cour d'appel s'est penchée hier sur l'affaire dite de « Sofia », suite à un pourvoi introduit par le plaignant, C. Jacques, qui occupait à l'époque des faits le poste de premier représentant de la maison Renault à Oran. Ce dernier a engagé, rappelons-le, des poursuites judiciaires contre la grand-mère de sa défunte ex-compagne, dans le but de bénéficier de la garde de la fillette. L'avocate de la partie adverse a rejeté cette demande qui, selon elle, n'est pas fondée sur des preuves tangibles, tout en réclamant des tests ADN au plaignant. Hier à la barre, la grand-mère de la petite Sofia a réitéré les mêmes déclarations formulées devant le tribunal correctionnel de Seddikia, quelques mois auparavant. « Ma fille m'a confié avant son décès que M. Jacques n'est pas le père biologique de Sofia. Elle a eu cet enfant d'une relation avec son ex-fiancé. Elle était déjà enceinte avant de partir s'installer en France avec le plaignant durant quelques mois. » L'avocate de la défense a mis en évidence le fait que « le plaignant refuse toujours de se soumettre à des test ADN » en faisant remarquer son absence à l'audience. Le représentant du ministère public a requis le maintien de la peine initiale prononcée en première instance par le tribunal de Seddikia. La présumée accusée, la grand-mère de la jeune Sofia, avait bénéficié de l'acquittement et la garde de l'enfant a été refusée au plaignant. L'affaire a été mise en délibérée pour le 18 juin.