Les habitants de la localité de Hassi Ameur, relevant de la commune de Hassi Bounif, vivent dans des conditions déplorables. Ces derniers ont exprimé leur ras-le–bol en adressant de multiples correspondances aux responsables concernés. « Notre calvaire dure depuis fort longtemps et cela en dépit des appels de détresse qu'on a lancés aux différentes instances », disent-ils. Ce village est dépourvu de toutes commodités. Les routes sont dans un état lamentable et provoquent des désagréments aux automobilistes qui trouvent d'énormes difficultés à emprunter les artères, car les opérations de bitumage ne sont font plus. « Le réseau routier est constitué en fait de pistes poussiéreuses l'été et boueuses à la moindre averse », explique amèrement un habitant. A cela s'ajoute le problème de l'évacuation des eaux usées. En outre, l'alimentation en eau potable est la préoccupation majeure des citoyens, qui dépendent systématiquement des colporteurs. L'éclairage public est un autre problème qui a été soulevé par les habitants, lesquels ont déclaré que la majorité des lampes sont grillées. Une situation qui a entraîné un climat d'insécurité, notamment la nuit où plusieurs délits de vols et d'agressions ont été enregistrés. « Le taux du chômage a connu des proportions alarmantes depuis la dernière décennie, en dépit de l'existence de plusieurs unités de production industrielle ». D'après les jeunes, cette zone n'est pas génératrice de postes d'emploi. Le curage des eaux usées demeure l'un des principaux problèmes qu'endurent les habitants de Hassi Ameur, notamment en période estivale. « La plupart des habitants ont toujours recours aux fausses septiques pour faciliter le drainage des eaux. Cependant, cette méthode est devenue problématique, eu égard à la nature des pathologies qu'elle a entraînées », dira un groupe d'habitants. Actuellement, la situation de la localité empire davantage, car les eaux ruissellent de partout, laissant émaner des odeurs nauséabondes qui dérangent énormément.