Le dossier du foncier agricole et forestier refait surface : l'on parle de plus en plus des espaces « protégés » qui ont été intégrés dans les réserves foncières urbaines. C'est le cas notamment de plus de 300 hectares de terres agricoles qui ont été affectés ces trois dernières années pour des projets de construction dans les domaines de l'habitat et de l'enseignement supérieur, à la faveur, dit-on, du nouveau plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU) qui a été approuvé par les élus et responsables en place à l'époque, précise-t-on encore. A ceux-là viennent s'ajouter 8 hectares d'une forêt de pins d'Alep, située à la périphérie de la ville de Chlef. Selon des informations confirmées, le site en question a fait l'objet de transfert pour le même usage, sur décision d'une commission interministérielle. L'opération s'est déjà matérialisée sur le terrain par le lancement des premiers chantiers de réalisation. Il est prévu la réalisation de certains édifices publics, comme la maison de… l'environnement et des sièges de directions de l'exécutif. Signalons que le lieu en question avait reçu, en janvier 1998, l'aval de l'ex-wali pour son aménagement en parc d'attractions pour les habitants, compte tenu de l'inexistence de structures de loisirs dans la région. Cependant, la demande introduite dans ce sens par un investisseur privé n'aurait pas eu l'accord des services concernés pour des raisons inconnues, tout comme l'on ignore les causes du retard dans le réaménagement et la protection de ce qui reste de cet espace forestier qui longe plusieurs agglomérations, les résidences universitaires et des établissements pour handicapés.