Le juge britannique Timothy Workman a fixé la date du 21 juillet pour la poursuite des audiences consacrées à l'examen de la demande algérienne de l'extradition de Abdelmoumen Khelifa condamné à perpétuité l'année dernière dans le cadre de l'affaire du groupe Khalifa. Lors de la prochaine audience, le juge décidera soit de prolonger la détention soit d'accorder la liberté à Abdelmoumen Khelifa, conformément à la loi britannique qui fixe la durée de la garde à vue à 28 jours renouvelables. La même audience verra, selon l'APS qui a rapporté hier l'information, l'annonce de la date du début de l'examen du volet relatif aux droits de l'homme dans le cadre de la même affaire, conformément aux dispositions de la loi 2003. En vertu de la loi en question, la défense pourrait demander l'examen de l'aspect relatif aux droits de l'homme dans les cas d'expulsion ou d'extradition par la Grande-Bretagne de prévenus à leur pays d'origine. Cette opportunité a été saisie par la défense de Khelifa qui a requis l'examen du volet « humanitaire » en présence d'experts dans le domaine. Il s'agit pour le juge de s'assurer que l'individu extradé puisse bénéficier d'un procès équitable et conforme aux règles des droits de l'homme en vigueur, notamment la neutralité et l'intégrité de la justice. Ces garanties sont clairement énoncées dans le préambule de la convention relative à l'extradition de criminels entre l'Algérie et le Royaume-Uni, entrée en vigueur en mars 2007.