La situation catastrophique dans laquelle se trouvent les principales rues de la commune de Draâ Ben Khedda n'est pas en passe d'être réglée en raison de la lenteur des travaux. Cette réalité pénible pour les citoyens est provoquée par le fait que cette commune est en éternel chantier. « Partout où l'on passe, soit en voiture ou à pied, est une mise à rude épreuve. Et il faut que cela prenne fin ! », tonne un citoyen. Des tranchées creusées ici et là pour les besoins des travaux d'assainissement et des conduites d'AEP s'éternisent. Les trottoirs défoncés et dans certains endroits, ils ont complètement disparu. Les nids-de-poule et les innombrables dos-d'âne pénalisent les automobilistes. L'un des passages les plus périlleux auquel les automobilistes doivent faire face, est sans aucun doute la sortie sud de la ville via la RN25. Les conducteurs doivent faire preuve d'une patience inouïe, car la route en question s'est transformée en piste agricole, ce qui provoque des dégâts importants aux véhicules. En effet, la réalisation de l'aqueduc au boulevard Larbaoui a abîmé entièrement ce chemin d'un dense trafic routier. Après la fin des travaux, l'entreprise est partie sans la remise en l'état ce chemin, commente-t-on. M. Lougani, vice-président d'APC, se dit conscient de la gravité de la situation. « Mais, il y a tellement de contraintes techniques, qu'on ne peut pas procéder aux travaux de réfection. En ce qui concerne la RN25, le projet n'est pas encore réceptionné, de ce fait les travaux de réparation ne peuvent pas intervenir ». La commune de Draâ Ben Khedda a bénéficié d'un milliard de dinars dans le cadre de réaménagement urbain.