Campagne sur l'utilisation des pesticides Une équipe médicale des UMC du centre hospitalo-universitaire de Sidi Bel Abbès s'est déplacée récemment au secteur sanitaire de Hassasna (Saïda) où plusieurs conférences relatives à la lutte antiacridienne et aux intoxications aux organophosphorés (pesticides) ont été organisées au profit d'un large public constitué de médecins et d'élus locaux. Cette sortie sur le terrain s'inscrit dans le cadre « d'un programme de formation continue », a indiqué le Dr Maghraoui, chef de service des UMC. L'équipe médicale s'est également rendue au village de Maamora où le président d'APC a donné une conférence avec films et témoignages à l'appui sur la lutte antiacridienne. La conférence a été suivie d'une sortie sur le terrain, dans ces immensités que constitue la steppe. D'après une source médicale, « à Saïda, les habitants continuent à épandre les pesticides sans contrôle et sans encadrement technique. Pis encore, les fellahs sont constamment exposés à des risques d'infections qui peuvent entraîner de multiples complications. » A Sidi Bel Abbès, même si l'on affirme officiellement « qu'aucun empoisonnement dû à l'utilisation des organophosphorés n'est à signaler », le risque demeure entier avec l'intensification des opérations de lutte à l'approche de la période d'éclosion, vers la mi-mars. « Bon nombre de cas ne sont pas recensés, faute de moyens et de suivi médical », selon des médecins qui ont préféré garder l'anonymat. 37 affaires de trafic et commercialisation de drogue traitéesLes éléments de la brigade de lutte contre la drogue de la sûreté de wilaya de Sidi Bel Abbès ont procédé, au cours des dix premiers jours du mois de décembre, à l'arrestation d'une quarantaine de personnes, des dealers en général. En effet, 37 affaires de trafic et de commercialisation de drogue viennent d'être traitées à Sidi Bel Abbès où l'on signale la saisie de 278 comprimés de psychotropes et de 654 grammes de kif traité par la brigade de lutte contre les stupéfiants. Plus de quarante personnes appréhendées en possession de stupéfiants ont été placées sous mandat de dépôt alors que deux autres ont bénéficié de la liberté provisoire, apprend-on de source policière.