Au village Tassoukit, (Tizi N'Tlata), wilaya de Tizi Ouzou, la population fait face à un manque d'eau en permanence. Les robinets ne servent qu'au décor seulement. Les pénuries d'eau perdurent et suscitent, par conséquent, d'énormes désagréments aux villageois qui n'arrivent point à voir ce liquide précieux couler des robinets, à même de leur permettre d'assurer au moins le minimum de leurs besoins. Le comité du village a adressé aux autorités concernées une requête dans laquelle ils rappellent l'origine du problème. « En 1985, une conduite d'eau a été réalisée avec des tuyaux de petits diamètres pour alimenter une population d'environ 4000 âmes. Toutefois, les citoyens se sont mobilisés pour permettre l'acquisition d'une tuyauterie à large diamètre. Mais, ce n'est pas le bout du tunnel. L'insuffisance du débit, les branchements illicites et les piquages de la conduite principale à plusieurs endroits n'ont fait que rendre encore plus complexe cette pénurie d'eau », explique le texte. Selon les représentants du comité du village, les promesses des responsables de la municipalité d'alimenter Tassoukit depuis le château d'eau de Taddert Oufella, restent toujours non tenues. « L'APC et les services de l'hydraulique se rejettent la balle quant à la prise en charge de la fourniture de la tuyauterie. La solution proposée visait à mieux équilibrer l'approvisionnement des quartiers mais, au jour d'aujourd'hui, le raccordement n'est toujours pas réalisé. En dépit de l'implantation d'un château d'eau à Tassoukit, le problème n'a pas connu son épilogue. Car, le volume alloué à l'alimentation des foyers, une fois par semaine, pendant quelques heures seulement, reste insuffisant », ajoute le document du comité de village. Par ailleurs, notons que devant cet état de fait le recours à d'autres moyens susceptibles de surmonter ce calvaire s'avère inéluctable pour les habitants de cette bourgade. D'ailleurs, durant la saison d'été, avec les chaleurs torrides, le citoyen de cette contrée oubliée, aura encore à faire face aux conséquences des pénuries d'eau potable, devenues sempiternelles. Il faut seulement noter qu'en cette période, le citoyen est appelé à doubler ou plutôt tripler la consommation de ce liquide précieux. C'est pour cette raison, d'ailleurs, que les fontaines aménagées pour la circonstance n'arriveront pas à satisfaire toute la demande. Or, cela est loin d'étancher la soif des riverains puisque ces derniers sont contraints de recourir à la location des citernes tractables.