En dépit de son rang de chef-lieu de daïra, Barbacha souffre d'un manque flagrant en matière d'infrastructures. Les projets pourtant ne manquent pas mais l'indisponibilité des assiettes foncières pour les accueillir les condamne à demeurer au stade de maquettes. Difficile de dénicher une parcelle de terrain à bâtir dans une région où l'on ne peut distinguer le patrimoine public du privé. La construction d'un lycée a ainsi contraint les autorités à acquérir un terrain chez un particulier, chose qui n'est pas toujours évidente à réaliser. Le marché hebdomadaire, qui occupe le cœur du chef-lieu demande également à être délocalisé pour mettre fin à l'anarchie et aux embouteillages qui paralysent la localité chaque mardi. L'on peine par ailleurs à implanter le siège de la sûreté de daïra et une unité de la Protection civile. Ce qui expose la localité à l'insécurité et prive les citoyens de leur droit d'être secourus en cas de besoin. M. Akrour, P/APC de Barbacha, parlant de cette impasse, renvoie la balle à l'administration des Domaines, qui, selon lui, tardent à cadastrer le patrimoine foncier relevant du territoire de la commune. Les seules références foncières concernant la circonscription sont celles du Sinatus Consult de 1901, un plan colonial toujours en vigueur.