Après une première assemblée élective infructueuse, faute de candidats, tenue le 7 juillet au centre des loisirs scientifiques de Saida, l'assemblée a été reportée au 9 juillet 2008, où un seul candidat s'est présenté, en l'occurrence Belahcene Belhezil qui a auparavant assuré la présidence des commissions de candidatures. Il est à rappeler la mascarade concoctée lors des préparatifs de la première assemblée, où 4 prétendants ont retiré les formulaires de candidatures pour briguer le mandat de président, puis se sont éclipsés. L'ancien président Benhamza, qui a fait un excellent travail lors de la saison écoulée, a tiré la sonnette d'alarme tout juste après le maintien de l'équipe. « Le club a besoin de 7 milliards de cts pour démarrer la saison et retenir ainsi les joueurs de talent tels que Soguer, Bentoucha et Hamidi », a-t-il dit. Rien n'a été fait et toute l'ossature de l'équipe s'est disloquée. Le Mouloudia sedébat dans une situation inextricable où le jeu de coulisses et des forces occultes y sont pour beaucoup. La situation s'est finalement débloquée autour d'un dîner où le wali et les promoteurs se sont mobilisés pour récolter 1,2 milliard, en sus de 1,5 milliard de l'APC et 1,2 milliard de l'APW. De son côté, le promoteur Chohra Ali prendra en charge l'équipe du MCS pour un stage bloqué en Tunisie, à partir du 22 juillet. Bien avant l'assemblée élective de mercredi, la nouvelle du nouveau président Belhezil s'est répandue comme une traînée de poudre et c'est devant une assistance fort nombreuse que la candidature de Belhezil est passée comme une lettre à la poste. Ce dernier est connu du public pour avoir été l'un des principaux artisans de l'accession du MCS en nationale Une. Le docteur Benhamza, quant à lui, a construit une très bonne équipe, soudée et efficace, qui a fait rêver et apporté de la joie chez des milliers de spectateurs, avec une honorable 4ème place et 4 joueurs en équipe nationale A et A'. Le bureau actuel, composé de la même ossature et de nouvelles recrues, est confronté à un problème majeur ; recruter des joueurs de grand talent tout en lésinant sur les moyens financiers et dénicher un entraîneur à la hauteur de la tâche. Le nouveau président a du pain sur la planche. Y'aura-t-il une équipe solide pour assurer au moins le maintien ? Créera-t-on le sens de la discipline et de la cohésion pour gérer convenablement le club ? Qui vivra verra !