Les candidats à la présidentielle d'avril 2009 débuteront demain jeudi leurs campagne électorale qui durera jusqu'au 06 avril prochain pour tenter de convaincre les algériens à participer au vote massivement. Abdelaziz Bouteflika restera certainement le candidat qui se succédera à lui-même à la tête du pays pour la troisième fois consécutive. Celui-ci dispose d'un large soutien de la part des trois formations politiques du pays en plus de milliers d'associations et d'organisations. Les dernières initiatives prises par le candidat indépendant comme celle relative à l'annulation de la dette des agriculteurs et les promesse de règlement de la crise de logement par des crédits sans intérêts et aussi l'augmentation significative de la bourse des étudiants et des stagiaires du secteur de la formation professionnel et d'autres surprises que le candidat n'a pas dévoilé pour le moment à l'exemple de les dettes contractées dans le cadre de l'Ansej et la réduction des impôts des entreprises nationales. Dans ce cadre, Abdelmalek Sellal, son directeur de campagne, avait précisé que Bouteflika œuvre dans le but de convaincre 70% des électeurs à voter pour lui, pendant que des partis appellent les citoyens au boycott des élections. Les autres candidats, à l'instar de Louisa Hanoun, Mohamed Djahid Younsi et Fouzi Rebbaïne ont vivement critiqués leur adversaire Abdelaziz Bouteflika en en l'accusant d'avoir commencé sa campagne électorale avant les délais exploitant par là son poste et ses prérogatives de président. Louisa Hanoun a aussi critiqué les deux chambres du parlement qui ont annulés plusieurs propositions qui ont été adoptées par le chef du gouvernement à l'instar de la dette des agriculteurs, elle qui a promis dans son programme d'œuvrer à nationaliser les richesses locales et la révision de tout les accords de l'état. Les autres candidats, considérés comme des lièvres, promettent différentes solutions pour améliorer les conditions de vie des citoyens et l'économie du pays. Moussa Touati promet de réformer le service national et soutenir les jeunes chercheurs alors que Djahid Younsi, qui représente le courrant islamiste, pense pouvoir protéger les constantes nationales et donner à la langue arabe et à l'Islam leurs vraies positions et aller vers la réconciliation. De son côté, Louisa Hanoun focalise sur la révision des accords économiques de l'Etat et renforcer le secteur public.