en raison des violences et sont rentrés chez eux, a annoncé mardi une porte-parole du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR). "Beaucoup d'entre eux ont fait part de leurs craintes grandissantes quant à leur sécurité en Irak, mais ont indiqué n'avoir pas beaucoup le choix étant donné la situation en Syrie", a ajouté le HCR.á Les hotlines gérées par l'agence de l'ONU sont surchargées d'appels de réfugiés irakiens en Syrie demandant de l'aide et un conseil, a ajouté la porte-parole. De nombreux réfugiés irakiens craignent pour leur vie, en particulier les femmes et les enfants, selon le HCR, et l'agence de l'ONU a offert une assistance financière. En Syrie, des milliers d'Irakiens ont été contraints de quitter un quartier de Damas, Seida Zainab, pour tenter de se reloger ailleurs dans la capitale, de peur d'être pris au piège des combats. Le gouvernement de Bagdad soutient le retour des réfugiés irakiens par avion, selon le HCR, qui de son côté met à disposition des moyens de transport supplémentaires pour ceux qui désirent être rapatriés. Depuis le début de l'année, plus de 13.000 Irakiens ont quitté la Syrie, la grande majorité pour rentrer chez eux, selon le HCR.á Par ailleurs, l'exode des Syriens, fuyant les violences dans leur pays, se poursuit. Près de 150.000 ressortissants syriens se sont réfugiés dans les pays voisins, selon la porte-parole du HCR. Le précédent chiffre était de 120.000 Syriens et datait du 18 juillet. Lundi, près de 6.000 Syriens sont arrivés au Liban, où ils sont désormais au moins 30.000. Ils sont 36.000 à avoir trouvé refuge en Jordanie, selon le HCR, qui est en train d'y construire un camp pour accueillir jusqu'à 120.000 réfugiés. Enfin, 44.000 Syriens sont réfugiés en Turquie et d'autres ont pris la fuite en Irak.