Alger- Ghlamellah : C'est nous même qui avons supervisé la traduction. Il n'y a aucune crainte de falsification ou de mauvaise interprétation. L'ambassade de l'Arabie Saoudite en Algérie a distribué des milliers de copies du Coran en trois langues ; arabe, français et tamazight sur les différentes mosquées, institutions et associations caritatives, culturelles et scientifiques. L'ambassade a aussi pris en charge la distribution du Coran et de CD contenant la récitation et l'interprétation du Coran en tamazight destinés spécialement au amazighs d'Algérie, notamment les kabyles des wilayas de Bejaia et de Tizi Ouzou. L'ambassadeur des deux lieux saints de l'Islam en Algérie, Sami Ben Abdallah Al-Salah, qui a supervisé l'opération de distribution de ces milliers de copies du Coran, éditées par le Groupe du roi Fahd d'édition du Saint Coran à Médine, a déclaré que cette initiative rentre dans le cadre du renforcement des liens d'amitié entre les deux peuples algériens et saoudiens qui ont connu des progrès sous le règne du roi Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud et le président Abdelaziz Bouteflika. L'initiative, selon l'ambassadeur, vient renforcer l'intérêt du gouvernement saoudien pour l'Islam et les musulmans. L'ambassadeur de l'Arabie, dans une déclaration à l'agence saoudienne, a fait savoir que la traduction du Coran vers plus de soixante langues afin de le faire parvenir à tous les musulmans où qu'ils soient, n'est autre qu'un devoir légal et la concrétisation d'un travail politique mené par le royaume. Ghlamellah : « C'est nous qui sommes chargés de superviser la traduction et il n'y a aucune crainte de falsification ou de mauvaise interprétation » Le ministre des affaires religieuses et des Wakfs, Boualamellah Ghlamellah, lors d'un entretien téléphonique avec Ennahar relatif à la sensibilité du sujet concernant la traduction et l'interprétation des termes du Saint Coran, notamment en ce qui concerne la copie traduite en tamazight et en français, a tenu à préciser que le ministère des affaire religieuses avait pris le soin d'octroyer la tâche de la traduction à l'Arabie Saoudite. Et d'ajouter dans ce sens que le ministère s'est basé, pour la traduction, sur l'interprétation d'Ibn Kathir. Le ministre s'est contenté de dire qu'il n'y a aucune crainte quant aux traductions, puisque les services de son ministère ont supervisé et contrôlé ce travail.