Six personnes arrêtées ont été présentées devant le juge d'instruction près le tribunal d'El Harrach la fin de semaine dernière par l'unité anti terroriste relevant de la circonspection est de la police judiciaire. Ils ont été placés en détention. Selon la même source, les six personnes ont été accusées d'appartenance à groupe terroriste, cellules de soutien et non dénonciation de groupes terroristes. Ils sont issus des quartiers de Berraki et Erraïs à sidi Moussa, au sud d'Alger et sont âgés entre 21 et 35 ans. L'opération a été effectuée suite à des informations reçues sur des mouvements suspects dans la région et des contacts entre la cellule de soutien et des groupes terroristes de la section « El Feth » dans la seconde zone dans l'organisation terroriste : groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), dirigé par Abdelmalek Droukdal, alias Abou Mosaâb Abdelouadoud. Les six personnes arrêtaient fournissaient les informations, les ravitaillements et le transport à l'organisation terroriste. Ce réseau était chargé de réactiver le terrorisme dans la capitale en recrutant les jeunes au sein de l'organisation. Les services de sécurité ont déjà démantelés deux cellules terroristes à Berraki, impliquées dans la pose d'une bombe artisanale à la gare de Tafoura dans la capitale au mois de ramadhan dernier, alors que trois terroristes activant dans « Katibet Abou Bakr Esseddik », identifiés, seraient en fuite. Les services de sécurité mènent une vaste campagne contre les cellules de soutien et les éléments revenants d'Irak et candidats pour rejoindre la résistance en Irak auparavant après qu'il s'est avéré qu'ils constituent le noyau des cellules dormantes au niveau de la capitale. L'organisation terroriste mise beaucoup sur la capitale après les coups durs et successifs qu'elle a reçus ces derniers mois. A noter que la majorité des personnes arrêtées sont issus des quartiers de Berraki, au sud de la capitale, un des fiefs du groupe islamiste armé (GIA) d'où est issu « Houdeifa El Djound », Abou Younes El Assimi, émir de la seconde zone.