Les travaux de la 5ème session du Comité bilatéral frontalier (CBF) algéro nigérien ont abouti, vendredi à Niamey, à la mise en place de mécanismes de mise en œuvre des recommandations issues des différentes sessions, dont un organe de veille et de suivi. La réunion du CBF algéro-nigérien a été clôturée par la signature du procès-verbal par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui et son homologue nigérien Hassoumi Massaoudou et l'adoption de mécanismes de suivi de concrétisation des recommandations des experts. Il s'agit en particulier de mettre en place un organe de veille et de suivi pour la réalisation des actions retenues aussi bien lors de cette réunion que celle qui l'a précédée présidé par le secrétaire général du ministère de l'intérieur du Niger et de l'Algérie. Les participants ont également inscrit la régularité des rencontres des autorités locales des villes frontalières, les walis de Tamanrasset et d'Illizi pour l'Algérie et Agadez et Tahoua pour le Niger, qui se réuniront deux fois an pour procéder à l'"évaluation des réalisations" en présence des élus et des responsables locaux. Il s'agit aussi de renforcer des actions communes en vue de juguler le phénomène de l'immigration illégale, l'inspection et l'entretien de la bande frontalière, le renforcement des moyens de lutte contre la contrebande et l'insécurité ainsi que l'occupation rationnelle de l'espace et l'organisation de patrouilles simultanées, coordonnées au niveau des frontières communes avec des points de jonction pour l'échange d'informations. Les experts ont également recommandé et l'intensification des échanges de personnels entre les responsables des régions et les wilayas frontalières et la dynamisation de la coopération décentralisée entre les collectivités des régions frontalières notamment par des visites des différents responsables. A l'issue de cette réunion, le ministre de l'Intérieur s'est félicité quant aux résultats positifs enregistrés lors des travaux de cette session et qui donneront sans doute à nos relations bilatérale une nouvelle impulsion.