Un ressortissant Algérien soupçonné d'avoir des liens avec le terrorisme, provoque une vive polémique en Belgique, ont affirmé vendredi les tabloïds belges, Het Laatste Nieuws et De Morgen. En effet, l'Algérien nommé Bouhafara Mohamed âgé de 41 ans, est en séjour illégal en Belgique et surveillé par les services de renseignements belges pour des liens avec le terrorisme, notamment à cause de son épouse néerlandaise qui est la première femme revenant de Syrie à avoir été arrêtée, condamnée et expulsée des terres belges. L'homme aurait dû être expulsé jeudi, mais en invoquant une maladie, il a introduit une requête pour s'opposer à son rapatriement, une requête que le juge liégeois lui a accordée, après deux décisions de justices précédentes, ayant autorisées son expulsion, selon les mêmes journaux. En outre, le tribunal de première instance de Liège a imposé une astreinte de 500 euros par jour si l'homme restait détenu, après sa détention depuis deux mois au centre fermé de Votten L'expulsion a été annulée et ceux malgré la disposition de l'Algérie à délivrer un laissez-passer pour que B.M puisse franchir les contrôles douaniers. La présence du présumé soutien terroriste, actuellement en détention au centre fermé de Votten, près de Liège, a suscité l'indignation du Secrétaire d'Etat à l'Asile et à l'Immigration, Theo Francken, qui a qualifié l'interdiction de l'expulsion du ressortissant algérien d' ‘incompréhensible'', «Cet homme aurait déjà dû être en Algérie, mais est en liberté en raison d'une décision de justice. C'est incompréhensible», a-t-il dénoncé.
Theo Francken a procédé à l'introduction d'une tierce opposition contre le jugement.