ALGER- Les 32 ressortissants algériens arrêtés par Israël après l'assaut contre la flottille d'aide humanitaire pour Ghaza ont été libérés mercredi matin, a confirmé le ministère algérien des Affaires étrangères. Un avion de la compagnie nationale Air Algérie s'est envolé mercredi après-midi vers la capitale jordanienne Amman pour le rapatriement des trente-deux ressortissants algériens qui ont pris part à l'opération "Flottille de la liberté" qui voulait forcer le blocus israélien imposé à Ghaza. C'est sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, que l'opération de rapatriement a été organisée avec le concours de la compagnie aérienne nationale. "Les efforts déployés par l'Algérie auprès des gouvernements de certains pays amis dont les gouvernements jordanien, turc et égyptien ont abouti à la libération ce matin à 04h00 (heure algérienne, 03h00 GMT) des 32 ressortissants algériens arrêtés en violation des règles internationales par Israël après l'assaut meurtrier contre la flottille de la liberté", indique un communiqué. Ces Algériens, qui sont "en bonne santé, mis à part un blessé léger dont le cas ne présente pas de gravité", ont été accueillis par l'ambassadeur de leur pays en Jordanie au poste frontalier du pont du roi Hussein, précise le ministère. Ils seront rapatriés "le plus tôt possible", ajoute-t-il. Quelque 120 personnes, en majorité des arabes, ont été expulsés par Israël en Jordanie, avait indiqué auparavant l'agence officielle jordanienne Pétra. 126 personnes, y compris 30 Jordaniens et des ressortissants de Bahreïn, de Koweït, du Maroc, de Syrie, d'Algérie, d'Oman, du Yémen, de Mauritanie, ainsi que d'Indonésie, du Pakistan, de Malaisie et d'Azerbaïdjan, sont arrivés en Jordanie, avait précisé Petra. Un député du mouvement El Islah blessé à l'œil droit Un membre du parlement du mouvement El Islah, chargé du dossier El Qods, Mohamed Dhouibi, a été atteint à l'œil droit lors de l'attaque des commandos israéliens contre la flottille pro-palestinienne. De son côté, le chef de la délégation algérienne, Abderrezak Mekri a fait part à la presse qu'il serait toujours entre les mains de l'armée israélienne si ce n'était l'intervention des turcs qui les ont en empêchés.