Un avion de la compagnie nationale Air Algérie s'est envolé mercredi après-midi vers la capitale jordanienne Amman pour le rapatriement des 32 ressortissants algériens qui ont pris part à l'opération «Flottille de la liberté» qui voulait forcer le blocus israélien imposé à Ghaza. C'est sur instruction du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, que l'opération de rapatriement a été organisée avec le concours de la compagnie aérienne nationale. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Halim Benatallah, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), M. Bouguerra Soltani, quatre médecins, dont deux psychologues, des membres des groupes parlementaires des partis de l'Alliance présidentielle (FLN, RND et MSP) et du groupe parlementaire des Indépendants ainsi que des journalistes font partie de la délégation. Les 32 ressortissants algériens membres de ce convoi, arrêtés par Israël, ont été libérés mercredi à l'aube et ont rejoint la capitale jordanienne en attendant d'être rapatriés. Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a affirmé peu auparavant que les 32 ressortissants algériens sont arrivés «sains et saufs» en Jordanie, précisant que le président Bouteflika suivait, depuis le début, cette opération à partir de Nice (France). «La délégation algérienne, qui a pris part à l'opération humanitaire en faveur de Ghaza, est arrivée saine et sauve en territoire jordanien», a indiqué M. Medelci lors de la cérémonie d'installation du secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Halim Benatallah. Le gouvernement algérien avait appelé mardi à la libération «immédiate» et «sans condition» des ressortissants algériens. «Le gouvernement algérien suit de très près la situation des trente-deux (32) ressortissants algériens illégalement détenus en Israël à la suite de l'agression meurtrière contre la mission humanitaire de la «Flottille de la liberté» et appelle à leur libération immédiate et sans condition, conformément à la déclaration du Conseil de sécurité des Nations unies du 31 mai 2010», avait souligné un communiqué du ministère des Affaires étrangères.