Alger- L'affaire de l'achat des actions de la compagnie Télécom Algérie « Djezzy », sera à l'ordre du jour du Conseil du Gouvernement ce samedi où, le ministre des finances, Karim Djoudi présentera un rapport détaillé sur le marché à l'amiable qui a eu lieu la semaine dernière entre le ministère des finances et le bureau de l'expert en finances Hadj Ali Mohand Samir, qui accompagnera le ministère des finances L'affaire de l'achat des actions de la compagnie Télécom Algérie « Djezzy », sera à l'ordre du jour du Conseil du Gouvernement ce samedi où, le ministre des finances, Karim Djoudi présentera un rapport détaillé sur le marché à l'amiable qui a eu lieu la semaine dernière entre le ministère des finances et le bureau de l'expert en finances Hadj Ali Mohand Samir, qui accompagnera le ministère des finances, représentant du gouvernement algérien dans l'opération d'achat des actions de la compagnie ORASCOM TELECOM ALGERIE, dans le cadre du droit à la préemption. Cet accord entrera en vigueur dès son approbation par les membres du gouvernement. Selon des sources du gouvernement, le ministère des finances aurait conclu la semaine dernière un accord à l'amiable avec ce bureau d'étude en vu d'étudier la situation financière d'ORASCOM TELECOM ALGERIE et présenter le montant aux termes duquel il sera procédé à l'achat de l'opérateur Djezzy ou l'achat d'au moins 49% des parts de Djezzy sur le marché algérien. Le bureau d'étude financière de Hadj Ali Mohand Samir, en coordination avec trois bureaux internationaux à Paris prendra en charge le volet relatif aux négociations avec les représentants d'ORASCOM TELECOM, en leur qualité de propriétaires de la majorité des actions en algérie. Par ailleurs, l'administration d'Orascom Télécom n'a fait aucune réponse à la demande d'achat de Djezzy, présentée par le gouvernement, au moment où Nadjib Sawris, le Directeur exécutif d'Orascom Télécom Holding, avait entrepris des négociations officielles et directes avec le partenaire sud-africain « MTN » pour la vente de Djezzy contre la somme de 5 milliards de dollars, ce qui a poussé le premier ministre Ahmed Ouyahia a intervenir personnellement afin d'empêcher cette vente. Ce dernier à précisé que toute opération de vente ou d'achat sans passer par le gouvernement serait nul. Le désir du gouvernement algérien d'acheter Djezzy est venu après l'étude du recours relatif aux taxes imposées sur Djezzy et estimées à 6.596 millions de dollars. Le recours avait été rejeté le 30 mars dernier au siège du ministère des finances, car non fondé sur des bases solides par lesquelles l'administration Djezzy pouvait justifier ses opérations de recharge électronique « Flexy ».