Alger- l'ex wali de la wilaya de Ouargla a outrepassé toutes les décisions et dispositions de la justice et du Conseil de l'état qui condamnent sa décision de confisquer des terres privées des citoyens dans la commune de Ouargla, lorsqu'il a décidé de les intégrer dans les réserves foncières de la commune et avant, d'accorder l'octroi d'une parcelle à un investisseur privé pour la construction d'un hôtel sous la couverture d'encouragement à l'investissement. L'ex wali de Ouargla, « Ahmed A. », faisant fi des décisions de la justice, a décidé le 14 juillet 2010 le transfert de plusieurs parcelles de terres, dont le domaine des héritiers « Khemkani » aux réserves foncières de la commune de Ouargla qui a été condamné par la justice et sommé de restituer les parcelles de terres à leurs propriétaires, et l'arrêt des travaux de construction de l'hôtel appartenant à un investisseur. La décision du wali de spolier ces terres d'une superficie de 3555 m⊃2; vient après le rejet par la justice de sa requête, lui, le directeur des domaines et l'investisseur en plus de la direction de la conservation foncière de Ouargla contre les propriétaires des terrains. A leur tour, les héritiers Khemkani, propriétaires d'un terrain confisqué par les autorités locales de la wilaya, ont intenté une action en justice contre le ministère des finances et l'ex wali de Ouargla en plus de la conservation foncière et ont bénéficié de jugements à leur profit ordonnant la restitution des terres spoliées. L'investisseur privé qui a bénéficié de la décision du wali a entamé les travaux de construction sur le terrain et a demandé un crédit bancaire de 10 milliards de centimes à la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR), agence de Ouargla, hypothéquant le terrain avec le niveau de construction atteint, la BADR a refusé l'hypothèque après avoir constaté le litige autour de ce terrain. La décision de l'ex wali de Ouargla, portant le numéro 666, du 14 juillet 2010 exclu le dédommagement des propriétaires malgré les décisions de la justice au niveau du tribunal de Ouargla ainsi que du conseil de l'état qui considèrent illégales les décisions d'expropriation par la wilaya.