Pour les manifestants, la situation ressemble à celle récemment en Egypte, ils ont donné le nom de Hosni Moubarak à leur gouverneur. Les manifestants protestent contre une nouvelle loi qui interdit aux travailleurs le droit à la grève. Selon le site électronique de la chaîne BBC, des manifestations se poursuivent depuis une semaine aux Etats Unis d'Amérique et ont pris de l'ampleur samedi et dimanche dernier, lorsque pas moins de 140.000 américains sont sortis dans les rues, profitant du week-end, à l'appel des syndicats et des organisations estudiantines dans l'états du Wisconsin pour protester contre le projet de loi du gouverneur de cet Etat, un républicain, tendant à limiter le pouvoir des organisations syndicales. Cette loi, qui a irritée les américains dans la ville de Madison, capitale de l'état du Wisconsin, interdit le droit à la grève, considérée par la majorité des protestataires, constitué essentiellement d'étudiants et de fonctionnaires d'état, comme un empiétement sur les libertés et droits garantis, non seulement par la constitution américaine et les lois fédérales mais aussi par les lois de chaque Etat. Les protestataires se sont rassemblés durant les sept jours derniers devant le siège du gouverneur Scott Walker, mais les choses ont pris une autre tournure dans la ville de Madison pendant les trois derniers jours de protestations. Une contre manifestation s'est où des dizaines de manifestants pro gouverneur, arborant des banderoles et scandant des slogans. Ces derniers ont choisis de se regrouper au même lieu où se trouvaient les manifestants hostiles à la nouvelle loi et des altercations verbales et insultes se sont déclenchées entre les deux groupes. Selon beaucoup d'observateurs, la situation ressemblait à ce qui s'était passé en Egypte avant la chute du régime de Moubarak, lorsque ce dernier a recouru aux « Baltagias » (voyous) pour casser la révolte. Les américains accusent les autorités de leur Etat de suivre la même politique de Hosni Moubarak et de Kadhafi. Un manifestant portait une banderole sur laquelle était écrit « Bienvenu à la Place Tahrir » », un autre portait le portrait du gouverneur de l'Etat écrit en dessous « Hosni Moubarak ».