Alger- la Compagnie aérienne Air Algérie a commencé à mettre en exécution la décision de licenciement définitif du personnel naviguant, en grève ouverte, deuxième en moins d'un mois, qui refusent de reprendre le travail malgré les négociations menées avec le syndicat national avec les responsables de l'entreprise Selon des informations recueillies par Ennahar, le syndicat du Personnel Navigation et Commercial (PNC), s'est entêté à faire la grève, deuxième du genre en moins d'un mois, déçu par le taux d'augmentation dans les salaires de 20% qu'il refuse. Les négociations menées avec l'ex PDG de l'entreprise et leur poursuite avec son successeur Mohamed Salah Boultif, n'ont pas abouties aux résultats escomptés. Des sanctions ont été prises par la direction des ressources humaines, à l'encontre des grévistes, dont certains ont été carrément licenciés. La compagnie compte ouvrir 800 postes de travail pour remplacer les personnes licenciées. La décision de licenciement, entamé hier, a touché des dizaines d'hôtesses et de stewards qui ont refusé de reprendre le travail. Huit, selon des sources, ont été licenciés au niveau de l'aéroport Houari Boumediene et d'autres à Constantine. L'ancien secrétaire général du syndicat du PNC a été suspendu de son travail, accusé d'être l'instigateur du mouvement de grève du quinze juin dernier, où 123 vols ont été annulés. Pour le deuxième jour de suite, les perturbations se sont poursuivies à Air Algérie où la situation s'est même aggravée à cause de la grève des membres du personnel navigant commercial de la compagnie publique. En France, plus de 1500 passagers sont bloqués dans les principaux aéroports français. Ils devaient embarquer sur des vols d'Air Algérie en direction de plusieurs aéroports algériens.