Vendredi a été une journée sanglante en Syrie, en proie à une contestation populaire sans précédent et ce, depuis la mi-mars dernier contre le régime de Bachar El Assad. Plus de cinquante personnes sont mortes alors que le bilan depuis le début de la contestation, selon l'ONU est d'environs 3000 morts Vendredi a été une journée sanglante en Syrie, en proie à une contestation populaire sans précédent et ce, depuis la mi-mars dernier contre le régime de Bachar El Assad. Plus de cinquante personnes sont mortes alors que le bilan depuis le début de la contestation, selon l'ONU est d'environs 3000 morts La Ligue arabe a condamné hier le massacres de civils en Syrie suite aux violences ont fait plus d'une cinquantaine de morts. Samedi, la répression continue et fait au moins trois morts dans la région de Homs. La délégation des ministres arabes des Affaires étrangère a condamné les meurtres de civils et espère pouvoir convaincre le gouvernement syrien à agir pour faire cesser la répression et protéger les civils, dans un message adressé au président Assad. Une cinquantaine de personnes ont été tuées pendant la seule journée de vendredi et au moins 500 autres ont été arrêtées à travers le pays, dans le cadre de ces manifestations, a indiqué l'OSDH (Observatoire syrien des droits de l'homme). Entretemps, des affrontements ont eu lieu entre l'armée et des déserteurs à Homs et ont fait au moins 17 morts parmi les soldats dans la nuit de vendredi à samedi, selon l'OSDH, qui a fait état d'un total de plus de 40 victimes -morts ou blessés- des deux côtés. Les ministres arabes des Affaires étrangères, qui se sont rendu en Syrie cette semaine, cherchaient à engager une médiation entre le régime et l'opposition.