Verdict définitif ? Personne ne peut le confirmer quand on sait que la FIFA avait déjà « reporté » par deux fois le jugement, par sa commission de discipline, de l'affaire Algérie-Egypte faisant suite à l'agression du 12 novembre 2009 du bus des joueurs algériens où l'on avait déploré trois blessés dans l'effectif de l'équipe nationale (Lemmouchia, Alliche, Saïfi). Depuis, la commission de discipline de l'instance que préside Blatter « joue » au temps additionnel en reportant à deux reprises le verdict dans l'affaire. La FIFA fait dans la temporisation espérant un arrangement à l'amiable alors que les faits relèvent carrément du pénal, surtout que l'agresseur « l'Egypte de Zaher » a tout fait pour renverser la version des faits. Zaher a été auditionné deux fois par la CD de la FIFA mais à chaque fois autorisé à apporter des compléments à son dossier qui, en vérité, est truffé de mensonges. Avant-hier, la FIFA a reçu, pour la troisième fois, la délégation égyptienne (Zaher) et ses accompagnateurs, Sihr El Houari (responsable des relations extérieures à la FEF) et Amr Ouahbi (directeur du marketing). L'annonce, pour aujourd'hui, du verdict risque encore une fois de réserver des surprises si les Egyptiens, ils ne vont pas s'en priver, plaident l'excuse de la fatigue de Zaher suite à l'intervention chirurgicale qu'il a subie à l'œil. Mieux, Zaher fera dans la victimisation, particulièrement après sa lourde défaite devant Raouraoua lors des élections de l'UAF. A en croire certaines sources, le verdict d'aujourd'hui, s'il venait à se prononcer, se limiterait à une amende et à une suspension du stade du Caire. Une « caresse » de la FIFA qui a, déjà, par cette affaire, ruiné son capital crédit.