La seconde édition du Salon international de la formation continue et des compétences (SIFCC), tenue depuis jeudi dernier, à Alger, a pris fin hier. Mustapha Drici, directeur général de « I-Win Algérie », établissement spécialisé dans la qualification du personnel des entreprises, espère voir donner plus d'importance au volet information en pareilles manifestations « pour une attractivité meilleure et une clientèle plus large », a-t-il estimé. M. Drici annonce dans la foulée l'organisation prochaine par son établissement d'une journée d'information sur ce domaine. Le même point de vue est partagé par les responsables de l'école « Bel School » qui affirment ue « l'intérêt doit être donné aussi bien à la formation qu'à l'information ». Boualem Chili, conseiller pédagogique à l'école, soutient que « l'objectif escompté est de fédérer les initiatives et l'effort national en matière de formation car, il s'agit de la promotion de la politique mise en place dans le domaine ». La représentante de l'école des métiers professionnels « Softem », basée à Batna, souligne, elle, que ce Salon a permis à l'école d'être plus connue et que de nouveaux clients s'y sont manifestés, à l'image de Sonatrach et Sonelgaz. « Softem », que gère Mme Berkahom Delanda, offre des cycles de formation dans différentes spécialités dont la soudure, l'électricité et la plomberie. Les communications données en marge des expositions insistent, en effet, sur la nécessité, voire l'urgence, d'aller vers des formations spécialisées mais aussi et surtout décentralisées. « La centralisation est aujourd'hui une anti-science. Le secret de l'évolution réside dans la conscience professionnelle », précise Toufik Abdelmoumen, gérant de « IT-Compétence », dans sa communication intitulée « Peut-on attraper le train de l'innovation ? ».