La deuxième édition de la formation continue et des compétences (Siofcc), a vu la participation d'une trentaine d'écoles privées de la formation professionnelle, puis des écoles ainsi que des instituts étatiques. Ces écoles participantes assurent plusieurs types de formations, dans les différentes spécialités et secteurs, entre autres les langues, la communication et l'informatique. «L'investissement en formation est très important dans l'évaluation suprême de l'entreprise, de se demander pourquoi les responsables n'envoient plus leur personnel pour se former !?», s'est exclamé, M. Sadoun Mohamed, consultant et formateur en gestion des ressources humaines que nous avons interrogé lors de notre visite au Salon. Poursuivant notre interlocuteur dira : «C'est vrai que dans notre pays, on ne perçoit pas les bénéfices de ces formations, c'est en soi une raison suffisante pour lancer un appel et inviter les responsables à s'y faire, afin d'assurer le bon rendement de leurs personnels, et par conséquent assurer l'évolution de l'entreprise». Devant l'incertitude qui entoure le monde actuel du travail, l'évaluation des nouvelles technologies, consistant à améliorer la compétence «des travailleurs», est très importante, et c'est à ce titre que, M. Toufik Abdelmoumene a déclaré que: «pour former réellement des personnes compétentes et avancer dans les différents secteurs du travail, il faut intégrer les nouvelles technologies dans le domaine de la formation, afin de valoriser les compétences de ces travailleurs d'une manière rentable, ajoutant que : «notre force réside dans notre capacité d'apporter, d'adapter et de transférer les capacités, pour les mettre en œuvre là où elles sont optimales». Ce 2e Salon, a été l'occasion pour les écoles privées de présenter leurs stratégies afin de former leurs apprentis et de faire découvrir leurs tendances. L'établissement spécialisé en hygiène, sécurité et environnement (HSE) forme des managers, des superviseurs, des inspecteurs et des agents HSE. Située à Rouiba, l'école dispose de moyens modernes pour armer les futurs diplômés lorsqu'ils seront en milieu professionnel», a déclaré le directeur de l'établissement. La prestigieuse école Pigier, établissement agréé par l'Etat algérien en 2007 et jouissant de centres à Alger, Tizi Ouzou, Sétif, Oran et Ouargla en attendant Annaba et Béjaïa, vise surtout les entreprises en offrant ses services en matière de formation pointue. Sur les mêmes lieux, la Softem, (Etablissement de formation des métiers professionnels), basée à Kechida à Batna, propose une panoplie de formations dans des filières comme la tuyauterie industrielle, l'électricité bâtiment et l'hygiène et sécurité ; cette école dispose d'un internat pour assurer de bonnes conditions de travail et d'hébergement à ses stagiaires, et comme elle existe depuis 1996, celle-ci a accumulé une grande expérience en vue d'une insertion professionnelle sinon pour la réalisation d'un projet. «On accompagne les jeunes pour les doter d'une bonne formation», a relevé la responsable du stand de Bel School, école située dans la ville de Boumerdès et qui offre parmi plusieurs types de spécialités, la restauration et l'hôtellerie.