Photo : Slimene S.A. Les examens de niveau (enseignement à distance) de fin d'année scolaire ont débuté hier avec la participation de 273.491 candidats, selon un responsable de l'Office national de l'enseignement et de la formation à distance. Un nombre qui a augmenté, selon les estimations de l'Office, de 31,17% par rapport à l'année dernière dont celui des détenus avec une hausse de 19,72 %. Plus de 38000 personnes sont mobilisées pour l'encadrement de ces examens de deux jours, répartis sur 983 centres au niveau national. L'inscription par Internet aux programmes de l'enseignement à distance a contribué, d'après l'Office, à faciliter les mesures administratives. Par ailleurs, au niveau de l'Etablissement de rééducation et réhabilitation d'El-Harrach, 512 candidats pour les cycles moyen et secondaire passent leurs épreuves. En tout, 14075 détenus au niveau de 102 établissements pénitentiaires à travers le territoire national prennent part à ces examens dont 10.569 détenus du cycle moyen et 3.506 détenus du cycle secondaire. Ainsi, près de 80% de la population carcérale en Algérie a bénéficié de formation et d'enseignement durant l'année scolaire 2009/2010, a indiqué le directeur général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mokhtar Felioune, qui dira que près de 44000 détenus sur un total de 58000 dans l'ensemble du territoire national bénéficient de formation professionnelle ou d'enseignement, relevant dans le même sillage la participation de 1857 détenus au baccalauréat pour la même année scolaire. «Le nombre de détenus candidats au baccalauréat a augmenté cette année passant à 1857 candidats, contre 1830 l'année dernière», a-t-il précisé, ajoutant que 4060 détenus sont inscrits au Brevet de l'enseignement moyen (BEM). Il a également indiqué que les détenus bacheliers dont la peine qui reste à écoper est inférieure ou égale à deux ans bénéficieront d'une grâce présidentielle. Quant aux détenus lauréats, inscrits à l'université et dont la peine dépasse les deux ans, ils bénéficieront d'une semi-liberté tandis que ceux dont la peine est plus lourde, peuvent soit s'inscrire à l'université d'enseignement à distance, soit bénéficier de vacances académiques ou bien surseoir leurs inscriptions.