Djillali Aït Chegou (le frère cadet de Rachid, Rabah, Noureddine, Omar et l'aîné de Hassen qui n'a quant à lui pas percé au plus haut niveau malgré un réel potentiel)n né le 14 mai 1949 à Kouba et père de 3 enfants (2 garçon et 1 fille), a tres vite étalé un réel talent. A douze ans (en 1961), lorsqu'il signe sa premier licence chez les pupilles de l'ASK (seul club koubéen de l'époque), le rejeton du regretté Mohamed (dit Rezki), qui a lui aussi été footballeur au FC Koléa, il se voit déjà prédire un avenir de premier choix. Au RCK qu'il rejoint dès l'indépendance et où il retrouve ses cinq frère, le petit Djillali progresse à pas de géant au point d'être régulièrement engagé dans la catégorie supérieure. Ne manquant ni d'ambitions ni de confiance, il fait toutes ses classes chez le Raed. polyvalent, il joue pratiquement à tous les postes (il a même falli jouer gardien de but). Le registre technique très large, son esprit remarquable ne laissent pas indifférents les dirigeants du MCA qui le «chippent» au RCK durant la saison 77/78. Au Mouloudia d'Alger où existe pourtant une pléthore de vedettes (Bachi, Betrouni, draoui, Bachta, Bencheïkh, Bousri...) et où il passe deux saisons pleines ponctuées par deux sacres nationaux, Djillali Aït Chegou devient un élément incontournable. Il quitte malgré lui le MCA (tout comme Bachi, Bachta, Kaoua, Betrouni, Zerrouk...), touché par la loi du MJS, interdisant à tout joueur âgé de 28 ans et plus d'évoluer dans un club de l'ébite, il change d'air et prolonge sa carrière dans différents clubs dont il deviendra pour certains l'entraîneur attitré. Sérieux, concentré et calme, comme il l'a toujours été dans sa vie de tous les jours, Djillali Aït Chegou, qui a été international cadet, junior, espoir, universitaire et A et a même fait partie de la sélection maghrébine en 1970, retourne jouer au RCK où il a bouclé la boucle à l'âge de ...40 ans !