La deuxième Conférence internationale de la jeunesse et des étudiants solidaires avec le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination aura lieu en décembre prochain en Italie, a annoncé le représentant de l'international socialiste de ce pays européen . «C'est un problème qui concerne tout le monde y compris nous les Européens. C'est le moment de régler cette question», a-t-il dit hier lors des travaux de la première Conférence du genre qui s'est déroulée à l'auditorium de Bouzaréah sous le thème «Jeunes et étudiants du monde mobilisés pour la décolonisation du Sahara occidental». Cette rencontre a rassemblé plus d'une cinquantaine de participants venus de 30 pays en plus des représentants des organisations estudiantines et de jeunesse algériennes. Les étudiants de l'Union nationale des étudiants algériens ont affirmé prendre part à cette conférence par solidarité avec le peuple sahraoui qui lutte pour obtenir le droit à l'autodétermination. Les participants étrangers ont la même conviction. Le vice-président de l'International socialiste, le Hongrois Akos Kamassy, affirme soutenir cette option depuis 1997, date de sa première participation au Festival mondial de cette organisation qui se déroule tous les 3 ans. Les représentants de la jeunesse indonésienne ont annoncé la création d'un comité de solidarité avec le peuple sahraoui appelé «Insahara» (l'Indonésie avec le Sahara). «On ne pensait pas qu'il existait encore des colonies dans le monde», a avoué la porte-parole de la délégation. Elle a promis de lutter avec ce peuple opprimé jusqu'à l'obtention de sa libération. Pour sa part, le représentant de l'Union des étudiants de l'ANC, Nadol Capello a souhaité la bienvenue aux jeunes Sahraouis qui visiteront l'Afrique du Sud lors de la Coupe du monde de football. Le représentant de la jeunesse communiste française, Yanne Leroy, affirme soutenir la question sahraouie pour deux raisons. La première, parce qu'elle est juste et la deuxième pour lutter contre l'impérialisme international français et marocain. Il a affirmé qu'entre les régimes de ces pays il y a des intérêts financiers qui expliquent la position officielle de la France. «Les grandes entreprises françaises comme Vivendi, Veolia, Lagardére et Dassaut ont signé de gros contrats au Maroc parce que la France, membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, appuie le Maroc», nous a-t-il expliqué.