Le Tribunal arbitral sportif avait donné gain de cause aux trois clubs contestataires (GSP, HBC El-Biar, MCS), annulant les décisions prises par la Fédération algérienne de handball. Il a également suspendu le déroulement du championnat des divisions 1 et 2 de handball. « La fédération juge qu'elle est souveraine. La FAHB refuse l'application du verdict du TAS. Elle est responsable de ses actes. Jusqu'à présent, il n'y a pas de nouveau », a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique. La saison touche bientôt à sa fin. Mais, le conflit FAHB-clubs grévistes n'a toujours pas trouvé de solution. Un désaccord, déclenché, rappelle-t-on, après le changement de la formule de compétition. Le nombre de clubs de l'élite a été porté à 20 à moins de trois semaines du coup d'envoi de la saison 2011/2012. Questionné sur une autre démarche en cas où la FAHB n'appliquait pas la décision du TAS, notre interlocuteur a précisé que le recours au tribunal arbitral sportif de Lausanne reste une éventualité. Toutefois, il soulignera que « le TAS algérien dépend de l'instance arbitrale internationale. Si nous avions tort, le TAS ne nous aurait pas donné gain de cause ». Evoquant le chapitre de la réunion entre les 17 clubs de la division une et la fédération, Belhocine fera savoir qu'il n'y a eu aucune invitation adressée aux « 3 ». Lors de cette séance de travail, il a été décidé de geler la coupe d'Algérie seniors (messieurs). « Nous n'avons pas été invités. La fédération a essayé d'utiliser les autres clubs comme intermédiaires. Nous avons réagi en nous demandant où étaient ces pensionnaires depuis 8 mois » souligne-t-il. Il ajoutera que l'initiative visant à une réconciliation a été prise en premier par les trois clubs. « Nous avons été les premiers à appeler le MJS pour régler tous les problèmes. Nous n'avons aucun intérêt, sauf celui de la discipline ». Dans le même cadre, l'ancien sélectionneur national estime que la fédération doit faire des propositions concrètes pour trouver une issue à cette situation. « Nous n'avons jamais fermé la porte au dialogue. Cependant, c'est à la fédération d'agir pour rassembler la famille du handball national », conclut-il.