Votre formation s'est fait un nom et une place dans le monde musical du diwan. N'est-ce pas ? Oui, en effet. Il faut savoir que nous chantons aujourd'hui avec une nouvelle formation que nous venons de créer, il y a un an plus précisément. Nous l'avons baptisée au nom de Grooz. Une sorte de fusion entre le groov et le jazz. Il existe plusieurs genres de musique. Pourquoi avoir opté pour la musique diwan ? Je ne me suis pas consacré fortuitement à ce genre musical. Pour ceux qui l'ignorent, je suis le fils du célèbre maâlem Medjber, mes oncles ont formé Gaâda de Béchar, mon grand-père est lui aussi maâlem. C'est donc un legs que je me dois de sauvegarder et de perpétuer. J'étudie actuellement à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger. Peut-on connaître vos ambitions artistiques ? Mon premier souhait est d'entamer une recherche approfondie dans le domaine du diwan et les musiques du monde. J'ambitionne, entre autres, de fusionner le gnawi avec d'autres styles musicaux. J'ai déjà sorti aux éditions Belda Diffusion, il y a quelque temps un album avec mon père, qui s'intitule « Mali ». J'envisage d'éditer un nouvel album avec mon groupe Grooz. Dans cet opus, j'enregistre différents thèmes sur des rythmes orientaux. Nous participons avec Gaâda Diwan Béchar, le 31 mai à la clôture du festival culturel européen.