Du nouveau. Contrairement aux précédentes éditions, la 8e du festival de Djemila n'aura pas lieu sur le site archéologique de la ville qui porte son nom, à 50 km au nord-est de Sétif, en raison des multiples réactions de la communauté nationale de la protection du patrimoine dénonçant la dégradation du site antique. La preuve, la ministre de la Culture a décidé officiellement de la tenue du festival international de Djemila hors du site archéologique. Selon l'Office national pour la culture et l'information (ONCI), la 8e édition de ce festival sera organisée à Sétif à la fin du mois de juillet et tout au début du mois de Ramadhan. Une commission de l'ONCI se rendra incessamment à Sétif pour y déterminer les lieux devant accueillir provisoirement le festival, en attendant la réalisation d'un site approprié à l'extérieur du périmètre de l'antique Cuicul. Il convient de savoir que le programme n'a pas encore été arrêté, selon l'ONCI. Pour rappel historique, la 1re édition a eu lieu en 2005, année où il fut institutionnalisé en festival international de la chanson arabe avec la participation d'une panoplie de chanteurs algériens et arabes en particulier après le décret ministériel qui l'a institutionnalisé le 1er mars 2006. L'édition de 2006 a connu un immense succès car le festival a été jumelé avec celui de Baalbek. Un geste de solidarité sans pareil envers le pays du cèdre et le peuple libanais dans les moments difficiles qu'il traversait alors. Le choix du programme du festival s'est fait avec le but de donner une image officielle de l'unité arabe à partir du sol algérien, terre de combat et de solidarité, avec la participation d'une panoplie d'artistes engagés, pour la victoire des causes arabes tels que Marcel Khalifa, Kadhem Essaher, Assi Al Hilani, Cheb Khaled, etc. Quant à la 3e édition du festival qui a eu lieu en 2007 et qui s'est déroulée en marge de l'événement « Alger capitale de la culture arabe », a également été exceptionnelle. La commissaire du festival et le directeur de l'ONCI ont privilégié le côté arabe du festival en programmant le ballet Inana, l'artiste Rédha Abdellah, Carole Samaha, Ramy Ayache et Abdelhadi Belkhayat.