En marge de la clôture du 1er festival du chant religieux amazigh qu'a abrité la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou et dédié à la mémoire de Mokrane Agawa, le ministre des Affaires religieuses et du Wakf, Ghlamallah a tenu un point de presse. Un point de presse qui lui a permis de mettre en exergue les différents projets inscrits à l'actif de son département dans le cadre du nouveau plan quinquennal. A ce titre, il a indiqué qu'il sera procédé à la réalisation de 6 à 8 centres culturels islamiques, 15 mosquées au niveau des chefs-lieux de wilaya, 15 écoles coraniques ainsi que le lancement des travaux de la grande mosquée d'Alger dont les études ont été finalisées. Pour ce qui est de la wilaya de Tizi Ouzou, il révélera qu'elle bénéficiera d'une enveloppe de 50 milliards DA qui seront consacrés à la réalisation d'un centre culturel, de deux mosquées et la réhabilitation de toutes les mosquées ainsi que les zaouias. Sur un autre registre, le conférencier fera remarquer que l'opération hadj qui concernera 36.000 hadjis se prépare normalement d'autant que « c'est le Premier ministre lui-même qui préside la commission interministérielle de préparation de cette saison du hadj ». Comme il a indiqué que le fonds de la zakat, estimé à 60 milliards de centimes, pourrait atteindre 100 milliards d'ici à la fin de l'année dont 37% seront consacrés à l'investissement. Pour ce qui est des réserves et assiettes foncières du wakf, le ministre a indiqué que c'est aux zaouias, qui sont les plus touchées, de se manifester et de les régulariser. Abordant le phénomène de l'évangélisation en Kabylie, le ministre a tenu à ne pas singulariser cette région. Pour lui, l'évangélisation ne se limite pas à la Kabylie mais à d'autres régions et que les « promoteurs » de cette opération puisent dans la détresse des gens et plus particulièrement des jeunes « mais le danger ne vient pas uniquement de cette évangélisation mais de bien d'autres canaux animés par les ennemis de l'Algérie. Mais cela le peuple algérien l'a bien compris et a pris conscience des dangers qui guettent la nation », dira M. Ghlamallah.