Bien avant le match Angleterre-USA, le trio arbitral, mené par le Brésilien Carlos Simon, s'est préparé à toutes les «dérives». Leur connaissance des lois du jeu acquise, les referees se sont fait enseigner… les principales insultes et vulgarités dans la langue de Shakespeare. C'est qu'après l'incident Rooney, et ses insanités à l'encontre d'un arbitre sud africain lors d'une confrontation amicale avant le Mondial, la Fifa a décidé d'imposer la tolérance zéro en matière de gros mots. Le déroutant Maradona en avait déjà fait les frais. Blatter et ses pairs veulent un fair-play total sur le terrain même si dans les coulisses de l'institution internationale, l'honnêteté est presque un outrage. L'Algérie et son bus caillassé l'ont appris à leurs dépens. N'est-ce pas Machiavel qui disait que «les bienfaits nouveaux n'effacent pas les vieilles injures».