Photo : Mahdi I. «Les relations de coopération et de partenariat entre le PAM (Programme alimentaire mondial) et Alger, qui remontent à 1963, sont excellentes », déclare M. Daly Belgacemi, le directeur régional des pays du Moyen-Orient, de l'Asie Centrale et de l'Europe de l'Est auprès du PAM. Il exprimera sa « reconnaissance » et sa « gratitude » à l'Algérie qu'il a présentée comme le premier donateur africain à l'organisation humanitaire qu'il représente. Après les dons de riz de plusieurs millions de dollars pendant les années 2001, 2005 et 2006, le don de 10 millions de dollars à six pays du Sahel et de l'Afrique australe, en novembre 2009, l'Algérie a contribué en 2010 au PAM pour 15.000.000 de dollars. Cette coopération exemplaire a permis aux deux parties de conclure en 1986 un accord pour apporter assistance, soutien et réconfort aux réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf. Cette aide s'effectue dans le cadre de lettres d'entente qui sont signées régulièrement par les deux partenaires. Comme hier. M. Daly Belgacemi qui a appelé à plus de contributions et de dons, notamment des Etats riches comme les pays Golfe pour réduire le nombre des mal nourris et M. Dani Benchaâ, le directeur général des Affaires politiques et de Sécurité internationale au ministère des Affaires étrangères, ont signé en application du «Programme d'intervention prolongée de secours et de redressement » adopté 19 mai dernier par Mme Josette Sheeran, la directrice exécutive du PAM, une lettre d'entente pour régir une assistance alimentaire de 31.118.100 de dollars qui s'étalera sur 18 mois à 125.000 Sahraouis auxquels « les institutions internationales ne cessent pas d'apporter leur assistance ». Cette « signature » a été précédée par celle d'un accord entre le Croissant-Rouge algérien, la Croix-Rouge espagnole et le PAM. Elle porte sur la gestion du stock de sécurité de produits alimentaires qui sera établi à Rabouni près de Tindouf. « C'est pour faire face à d'éventuelles perturbations dans la distribution de l'aide alimentaire pour des raisons de logistiques ou de financement », explique M. Belgacemi.