La cérémonie organisée, mercredi soir, à Djenane El-Mithak (Alger), en l'honneur des athlètes médaillés des paralympiques de Londres n'a pas fait uniquement des heureux. Si les athlètes ont été globalement satisfaits par les primes financières (entre 150 millions et 10 millions de centimes) accordées par la tutelle et les cadeaux (micro portables...) octroyés par les sponsors et partenaires, leurs entraîneurs ne le sont pas. Ceux-ci n'ont reçu ni primes ni cadeaux, d'où leur ire et le grand étonnement des présents. C'est du moins ce que nous avons appris, hier, de sources généralement bien informées. D'autant que les entraîneurs, qui ont concocté des programmes de préparation à la hauteur, sont directement concernées par les bonnes performances réalisées par nos athlètes aux jeux paralympiques. Rappelons que l'Algérie a été classée lors de cette édition à la 26e place sur les 75 nations participantes. Nos athlètes ont remporté 19 médailles dont 4 en vermeil. Une récolte qui aura satisfait le président de la fédération algérienne de Handisport, Sid-Ahmed Asri. « Même si je reconnais que nous avions les moyens de remporter plus de médailles d'or, j'estime, toutefois, que nos athlètes ont réalisé une excellente prestation. Ils ont bien honoré leur pays. Nous ne devons pas nous arrêter là, il y a encore du chemin à parcourir pour promouvoir davantage le sport des handicapés. Ce sont des athlètes qui ne cessent de donner satisfaction au sport algérien. Il faudra alors leur donner les moyens nécessaires », dira Asri, interrogé par Horizons, en marge de la cérémonie organisée par le MJS à Djenane El-Mithak.