Le président ivoirien Alassane Ouattara a engagé un bras de fer avec les autorités ghanéennes, ordonnant la fermeture des frontières entre les deux pays, après l'attaque du poste-frontière ivoirien de Noé (170 km à l'est d'Abidjan) commise par des assaillants venus du Ghana, selon les autorités ivoiriennes. Les frontières terrestre, maritime et aérienne entre la Côte d'Ivoire et le Ghana sont fermées depuis vendredi et jusqu'à nouvel ordre. Ces attaques sont attribuées par le pouvoir à des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo qui ont trouvé refuge au Ghana provoquant à plusieurs reprises la colère d'Abidjan. Vendredi soir, le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi avait d'ailleurs jugé « inacceptable » le fait que les assaillants soient venus du Ghana et s'y soient repliés, en toute impunité. Accra n'a pas encore réagi officiellement à la fermeture des frontières.