Le RND passe à la vitesse grand V en ce qui concerne les élections locales du 29 novembre prochain. Ahmed Ouyahia, SG du parti, a adressé, hier, une lettre à ses militants en perspective de ce scrutin qu'il qualifie « de bataille politique honorable ». Lors d'une réunion régionale, le leader du RND a fait comprendre que ces joutes « constituent une nouvelle épreuve s'articulant autour de la relation citoyen-élu au niveau local » et dont la réussite est tributaire « de la sincérité, de l'éloignement de la démagogie et des fausses promesses », car l'Algérien, selon lui, « ne supporte plus les agissements irresponsables et les idées utopiques creuses ». « Le citoyen ne veut que la vérité, en plus d'une marge à même de lui permettre de participer à la gestion de son quartier, de sa commune et de sa wilaya en vue de bénéficier de services publics de qualité, loin de la bureaucratie destructive et des pots de vin », a souligné M. Ouyahia. S'agissant de la campagne électorale, le SG a instruit sa base « pour exploiter toutes ses capacités intellectuelles et ses forces militantes, afin de transmettre le message du Rassemblement. Le but étant de faire connaître son programme et « le génie » de ses candidats. Le leader du RND a indiqué, dans sa lettre, que son parti n'a pas émergé « du néant », mais de la déclaration du 1er Novembre et des principes de la Révolution algérienne. « Le RND n'est pas un simple espace politique, mais une force de proposition, de mobilisation et de participation », a-t-il déclaré, avant d'affirmer que le RND est « le républicain qui ne change pas, le démocrate qui ne prend pas de couleur et le nationaliste qui ne renonce aucunement à ses principes ». Concernant les mesures proposées par le RND pour la réussite de ce rendez-vous électoral, Abdelkrim Harchaoui, membre du bureau national, a fait savoir qu'un programme de 17 pages sera transmis aux militants via internet. Partant du constat que le « citoyen souffre de problèmes au quotidien », il a estimé qu'il faut aller vers lui, dans le sens de le convaincre par des solutions concrètes et non par des « chimères ». Aussi, les critères retenus sont « la capacité de prendre en charge les problèmes de la société, la probité et la compétence », a-t-il résumé.