La ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a estimé, hier, sur les ondes de la chaîne I, que le handball national est victime de la mauvaise gestion et mauvaise compréhension. Invité de l'émission Mina Al Malaib, le premier responsable du secteur de la Jeunesse et des Sports a émis des réserves par rapport au nombre élevé de clubs de division une (messiers). « Il y a un mois, des demandes des fédérations de volley-ball, de basket-ball et de handball ont été déposées pour qu'on assiste les équipes en difficulté. En handball, le fait d'augmenter le nombre des clubs a créé plus de problèmes », a-t-il souligné. Critiquant le président de la FAHB, le ministre a affirmé qu'« il est inadmissible qu'un responsable refuse d'appliquer le verdict du TAS. D'ailleurs, on veillera à son application ». A propos de la démarche du MJS pour mettre un terme cette situation, Tahmi a fait savoir que des décisions seront prises après les réponses du Comité olympique algérien et l'Observatoire national du sport. « Le dossier du handball a été envoyé au niveau de ces instances. On ne laissera pas la fédération gérer sans la loi et sans bureau exécutif. Quoi qu'il en soit, le verdict du TAS doit être appliqué. Pour ce qui est du refus de la nomination du nouveau secrétaire général, le président de la FAHB n'a pas les prérogatives pour le refuser », dit-il. Pour ce qui est de l'annulation du stage que devait effectuer l'équipe nationale (messieurs) en Serbie et ce, pour cause de billetterie, Tahmi a signalé que « c'est inconcevable ». « Le ministère est déterminé à mettre à la disposition de l'EN tous les moyens pour préparer comme il se doit le mondial 2013 », soutient-il. Concernant le professionnalisme en football, le ministre a avoué qu'il y a effectivement des carences, tout en réaffirmant la volonté de l'Etat de continuer à soutenir les clubs. « Je trouve que le fait de commencer avec 32 clubs professionnels a été une erreur », soulignant au passage que « nous nous attellerons à la construction des centres de regroupement. C'est la priorité des pouvoirs publics, vu que l'Etat les financera à hauteur de 80% », révèle-t-il. A propos des problèmes des CSA et des SSPA, Tahmi a précisé que « le budget du club sportif amateur ne peut en aucun cas être versé dans les sociétés sportives par actions. Pour du capital de ces sociétés, le moment est venu de les ouvrir », conclut-il.