Né en 1959 à Ain el Khadra (M'sila), durant la révolution algérienne, Azzeddine Mihoubi, journaliste, écrivain, poète et dramaturge, est un auteur de renom dont le parcours est riche en œuvres littéraires (romans, poésies, théâtre et opérettes) dont certaines ont été traduite dans plusieurs langues dont le norvégien et le turc. A l'image de « Exilés de l'Ame » en 2007 ; « Confessions de Tam City 2039 » (roman) 2007 ; Asfar al malaika (poésie) éditions el Bayt 2008 et le roman « Confessions d'Assekrem », 2010 présenté à l'occasion de la 17e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA) qui s'est déroulé aux Pins Maritimes (SAFEX) du 20 au 29 septembre dernier. Une partie de cet écrit doit être porté bientôt à l'écran. Le dernier roman de l'auteur s'intitule : « Ma lam yaiche el sindibad » édité en 2011. En 2000, un de ses poèmes a été gravé parmi ceux de vingt autres poètes de réputation mondiale sur la ligne Greenwich à Londres à l'occasion de Millenium expérience. Diplômé de l'Ecole nationale de l'administration (ENA), en 1984, il se convertit au journalisme avant d'embrasser une carrière politique. Dans son parcours professionnel, Azzeddine Mihoubi a occupé plusieurs postes à savoir : rédacteur en chef du journal « Alchaab », président de l'Union des écrivains algériens, Secrétaire général adjoint de l'Union générale des écrivains et hommes de lettres de 1998 à 2003, Secrétaire d'Etat chargé de la communication, de 2008 à 2010, Directeur général de la Bibliothèque nationale depuis 2010. « Contrairement à ce que pense la plupart des gens, les Algériens lisent. Nous avons un public exigeant, et de qualité » nous a-t-il déclaré. « Il est indispensable que les maisons d'édition accomplissent convenablement leurs rôles concernant la promotion de l'ouvrage » a ajouté M. Mihoubi. Le roman « Confession d'Assekrem » Dans la nuit du 31 décembre 2039 au 1er Janvier 2040, Adolf Haussmann, un richissime homme d'affaires allemand, propriétaire d'un hôtel Assekrem palace inauguré à Tam (ex- Tamanrasset) deux ans auparavant, promet une forte récompense à trois de ses client qui feraient une meilleur confession en public, un Espagnol, un ancien Afghan arabe et une Japonaise sont tirés au sort. L'histoire est racontée par Salah, un soldat du feu de mère targuie dont le récit s'ajoute à celui de trois précédents ainsi que l'autre protagoniste, dans un processus d'écritures croisées qui assemble dans le futur des conséquences de vie passées et présentes épandues dans l'espace et dans le temps. « Confession d'Assekrem » inaugure un style d'écriture inédit qui marie le roman, la poésie et marie le verbe en dérogeant aux règles établies, le présent devient passé, le passé futur et futur présent, le roman démantèle les frontière dans un esprit universaliste, brise le mur entre fiction et réalité, histoire de légende, texte et lecteur.