« Le projet du groupe pharmaceutique Sanofi en Algérie avance bien. Il n'y a pas, à notre connaissance, d'obstacles ou de difficultés », a indiqué M. Ziari au terme de sa rencontre avec M. Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, vice-président du Sénat et chargé du suivi des investissements français en Algérie. Un projet de réalisation d'une usine de production de médicaments du groupe pharmaceutique Sanofi est en cours d'étude à Sidi Abdallah (ouest d'Alger). Le ministre de la Santé a souligné que ce domaine « relève, en matière d'investissement proprement dit, du ministère de l'Industrie », précisant également que du côté de son secteur, « il n'existe aucune réserve et qu'il est envisagé une coopération entre l'institut Pasteur d'Algérie et le groupe Sanofi ». Cette coopération se caractérise par la mise en chantier entre les deux parties d'un projet, encore à l'état d'étude et de discussion, pour « pouvoir couvrir nos besoins en matière de quelques types de vaccins », a expliqué le ministre. Il a, toutefois, révélé l'existence de coopération avec d'autres partenaires pour la fabrication d'autres types de vaccins dans le but, a-t-il- dit, de « diversifier notre partenariat et promouvoir notre marché ». M. Ziari a fait remarquer que ce partenariat « permettra de réaliser une production qui couvrirait de 65 à 70% nos besoins en matière de vaccins ». Pour sa part, M. Jean-Pierre Raffarin s'est dit « optimiste » quant au développement de la coopération pharmaceutique entre l'Algérie et la France. « Je pense qu'on ne peut être qu'optimiste » quant au développement de la coopération pharmaceutique entre l'Algérie et la France, a déclaré M. Raffarin, citant, dans ce cadre, le cas du Groupe pharmaceutique Sanofi « qui développe ses activités en Algérie de manière positive ». « Il (Sanofi) a des perspectives de développement avec des investissements industriels qui sont en discussion avec la partie algérienne », a-t-il poursuivi. Un projet de réalisation d'une usine de production de médicaments à Sidi Abdallah (Alger) est en cours d'étude. L'enveloppe allouée à ce projet est de 70 millions d'euros. Le responsable français a précisé, à ce propos, que la finalisation de ce projet « est en cours » et qu'il appartenait aux autorités algériennes, d'une part, et aux industriels, d'autre part, « de définir et d'arrêter les positions adéquates ». Il a, dans ce sens, souligné l'existence de perspectives « significatives » de coopération, relevant par la même occasion, l'existence d'une coopération intense entre les deux pays dans le domaine de la vaccination entre Sanofi et l'Institut Pasteur d'Algérie. « Ce sont des sujets très importants pour la population. Chacun a sa politique de vaccination et est maître de cette politique. Ce sont des sujets de santé publique, mais, là aussi, la coopération et la compréhension entre Sanofi et l'Institut Pasteur d'Algérie est fertile », a affirmé l'ancien Premier ministre français. En ce qui concerne le domaine de la santé, le chargé du suivi des investissements français en Algérie a estimé que les deux pays « sont très proches en termes de vision sociale du fait que le secteur de la santé est une des aspirations premières de la population ». Il a affirmé, dans ce contexte, que la coopération bilatérale est « très importante » dans les domaines de la formation et hospitalier ainsi que dans l'ensemble de la coopération liée à la santé et à la médecine. Abordant, par ailleurs, la coopération économique entre l'Algérie et la France, M. Raffarin a indiqué que ce volet « connaît une période positive », précisant que « les deux gouvernements émettent, de nouveau, des ondes très favorables et beaucoup de dossiers avancent avec un sens de responsabilité ». « D'une manière générale, il y a beaucoup de dossiers qui ont progressé durant ces derniers mois », a-t-il fait savoir.